Après Nassimah Dindar, Ericka Bareigts, Mickaël Nativel, Michel Lagourgue ou encore Jean-Paul Panechou… c’est au tour de Nadia Ramassamy, vice-présidente du Conseil régional, de se lancer dans la course à la députation sur la première circonscription de Saint-Denis.
De toutes les batailles politiques, Nadia Ramassamy va se présenter à cette législative après les cantonales de mars dernier. Une élection où elle avait fini en troisième position. « i[Je me présente dans la première circonscription car j’habite à Saint-Denis, je suis née à Saint-Denis. J’ai toute légitimité pour me présenter]i », explique Nadia Ramassamy.
Un programme axé sur le social, l’emploi et les les logements. La vice-présidente du Conseil régional et présidente de l’AMPR (Avenir meilleur pour la Réunion) souhaite « i[proposer des actions fortes]i » à destination de la population réunionnaise, notamment les jeunes durement touchés par le chômage. « i[Je souhaite que lois et les budgets votés pour notre île soient mieux utilisés pour répondre aux attentes des citoyens]i », explique Nadia Ramassamy. La candidate pour la législative de 2012 a tenu « i[un discours de justice sociale très ancré à droite]i », souligne le Jir.
Autre sujet soulevé, l’éducation. Pour la candidate de l’AMPR, l’Etat va dans le mauvais « sens » et doit arrêter sa politique de réduction des effectifs dans l’Education nationale alors que la Réunion connait un grand nombre de personnes illettrées.
Médecin à Sainte-Suzanne, mais née et résidente à Saint-Denis, Nadia Ramassamy se tourne vers cette population dionysienne qui l’a propulsé à la Région en mars 2010 pour obtenir ce siège de député, occupé aujourd’hui par René-Paul Victoria.