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Le sort de l’Arast renvoyé au 23 novembre 2009

Est-ce que la structure de l'Arast (Association régionale d'aides sociales territorialisées), en redressement judiciaire depuis le mois d'avril dernier, ira vers une privatisation ou une liquidation ? La question reste encore en suspens. La décision du Tribunal de grande instance devait tomber aujourd'hui, mais elle est reportée au 23 novembre prochain. Il faut plus de temps à l'administrateur judiciaire pour analyser les différentes propositions de reprise. L'absence de position claire du Département fait craindre une liquidation.

Ecrit par Karine Maillot – le lundi 09 novembre 2009 à 15H58

Liquidera, liquidera pas ? Cela faisait à peine 10 minutes que la vingtaine d’employés, dont la moitié a assisté à l’audience à huit clos, ainsi que leur représentante, Valérie Bénard-Pérez, étaient entrées dans la salle d’audience que la décision a été annoncé de renvoyer l’affaire au 23 novembre prochain.

Les employés de l’Arast ont longtemps attendu et ils devront encore patienter pour connaître le sort de leur structure et leur avenir professionnel. Selon Valérie Bénard-Pérez « l’administrateur judiciaire n’a pas eu le temps de contacter les co-contractants et d’analyser les propositions des différents repreneurs” potentiels de la structure à vocation sociale. Il n’a pas encore consulté non plus la représentante des salariés ni le comité d’entreprise de l’Arast.

Les missions des travailleurs sociaux sur le terrain s’avèrent de plus en plus difficiles mais ils gardent espoir de conserver leur emploi. Toutefois, le report du jugement risque de « démobiliser un peu plus les salariés » indique Valérie Bénard-Pérez. « L’enjeu » rappelle t-elle est « l’avenir des bénéficiaires et la sauvegarde des emplois ».

Le tribunal a rappelé que vu « le manque de position claire du Département sur ses engagements à la dernière audience, il serait en droit de demander la liquidation ». La communication est d’ailleurs toujours rompue avec les salariés de l’Arast. « On n’a pas de contact avec eux », précise la syndicaliste CGTR.

 

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