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Le sondage commandé par Roland Robert comportait-il une partie cachée ?

Le sondage commandé par Roland Robert comportait-il une partie cachée ? C’est la question que posent les membres de Possession Ecologie Solidaire. Lundi dernier, Roland Robert rendait compte des résultats d’une enquête CSA commandée par ses soins fin 2012. Celle-ci, rappelons-le, offrait à la municipalité en place de quoi se réjouir, tant sur le plan […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 21 février 2013 à 17H49

Le sondage commandé par Roland Robert comportait-il une partie cachée ? C’est la question que posent les membres de Possession Ecologie Solidaire. Lundi dernier, Roland Robert rendait compte des résultats d’une enquête CSA commandée par ses soins fin 2012. Celle-ci, rappelons-le, offrait à la municipalité en place de quoi se réjouir, tant sur le plan de ses chantiers engagés, de ses projets, que de l’image que renvoie son maire.

Mais l’opposition fourbit ses armes en parlant aujourd’hui d’une éventuelle partie cachée de l’enquête que n’aurait pas révélée l’équipe municipale. Interrogé par nos soins dès mardi, l’institut CSA de Paris, par l’intermédiaire de Claire Piau, directrice d’études, n’a pour l’heure fournit aucun éclaircissement quant à l’exhaustivité du sondage.

L’association Possession Ecologie Solidaire tient son faisceau d’indices par deux de ses sympathisants. Ces deux personnes font partie des 404 personnes interrogées par l’institut. Avec certitude, elles affirment avoir été questionnées sur « leurs intentions de vote en 2014 ».

« Le maire s’est offert un bel exercice d’auto-congratulation »

« Les listes et les noms des potentiels candidats étaient proposés aux personnes sondées », complète Vanessa Miranville, présidente de l’association. Si une partie, et cela reste à prouver, « n’a pas été rendue public, c’est que les chiffres ne doivent pas être si bons pour le maire », ironise celle qui briguera le même siège en 2014. Partie cachée ou pas, pour elle, « le maire s’est offert un bel exercice d’auto-congratulation », qui plus est, sur les fonds publics. L’enquête a coûté 8.000 euros.

Possession Ecologie Solidaire a profité de ce point presse pour évoquer le contexte actuel des conflits sociaux. Pour lutter contre cette disette en termes d’employabilité, le mouvement affiche sa préférence pour l’amélioration des outils existants. Que cette énergie provienne du travail associatif, du service civique, de l’acquis de l’expérience ou encore du bénévolat, toute cette somme d’expériences individuelles doit être mieux reconnue, explique Monique Dupré, de l’association. Une manière de répondre à ces jeunes sans diplôme qui, sans lignes sur le CV, se retrouvent hors circuit.

L’association décline sa mission d’accompagnatrice de projets, qu’elle a d’ailleurs déjà engagée sur La Possession. « On sait que ces jeunes ont de l’énergie », assure les militants. Mais pas question de faire le boulot à leur place, répond l’association. Elle se dit « pour l’autonomisation de l’individu », en d’autres termes : « aider sans assister ». Un adage que ne respecterait pas les élus qui se servent de ces contrats aidés, distribués pour six mois seulement, comme un « moyen de pression pré-électorale ».

 

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