Le séminaire Convergence des régions ultra-périphériques (RUP) s’est invité dans le Sud de l’île aujourd’hui. Les représentants de la commission Européenne, des ministères, de la préfecture, du Conseil régional et du Département ont clôturé l’édition réunionnaise de ce séminaire par une journée de visite des différents projets cofinancés par l’Europe.
Ce matin, les participants du séminaire ont notamment visité la station d’expérimentation de l’Armeflhor, l’Association Réunionnaise pour la Modernisation de l’économie fruitière légumière et horticole. L’ensemble des installations a été financé par la commission européenne, « à l’exception de la maison du gardien qui n’était pas éligible aux financement européen », précise Mihail Dumitru, le directeur pour le développement rural à la Direction Générale pour l’Agriculture à Bruxelles.
La station d’expérimentation de l’Armeflhor vise à améliorer la compétitivité de la production agricole réunionnaise. Un des objectifs poursuivi par l’association est de contribuer à l’autosuffisance alimentaire de l’île. Avec le soutien financier de l’Union européenne, l’Armeflhor teste de nouvelles techniques afin de développer les filières de productions locales, un outil précieux pour les agriculteurs réunionnais.
Deux programmes de financements européens
A la Réunion les programmes de financements européens pour l’agriculture sont le POSEI (Programme d’option spécifique à l’éloignement et l’insularité) et le FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) dont a bénéficié Armeflhor. D’après Mihail Dumitru, les lignes budgétaires européennes seront maintenues dans les prochaines années.
Outre la partie agricole, les différents participants ont également visité le campus professionnel de l’océan Indien et le port de Saint-Pierre, cofinancé cette fois par le Feder (Fonds Européen de Développement Régional) et le fonds structurel européen (FSE).