De 80 à 100 procès verbaux par mois avec des pointes allant de 150 à 200 PV, ce serait l’ordre des quotas établi à Paris.
Les agents de la brigade de répression de la délinquance routière auraient même un quota de « 10 PV quotidiens. » Les agents chargés du stationnement impayé auraient quant à eux un quota de « 50 PV par jour ».
Le magazine indique que si les quotas varient d’une ville à l’autre, ils sont sensiblement moins important en province avec seulement 25 PV pour Marseille et 10 pour Pau.
Ces objectifs seraient non seulement globaux mais spécifiques par type d’infraction. Il y aurait ainsi des quotas pour les excès de vitesse, les infractions au stationnement, le non port de la ceinture.
Certains policiers ont récemment été invités par leur commissaire « à renforcer la lutte contre l’insécurité routière », avec une évaluation basée sur le nombre de contraventions. Ces ordres sont quelquefois déguisés en notes de services demandant simplement des « efforts » en dressant plus de « PV pour des infractions au Code de la route. »
Si la direction centrale de la Sécurité publique de la Police Nationale continue à affirmer officiellement qu’il n’existe pas de quota, Nicolas Comte, secrétaire général de la police (SGPFO), estime que les fourchettes de PV citées par le magazine Auto Plus sont « fiables« .
Le magazine termine son article en précisant que les forces de l’ordre se plaignent de cette pression du résultat qui provoquerait dans certains cas des dérapages.
Question: Quels sont les quotas « de rigueur » dans notre département ?