Une nouvelle fois, plusieurs incendies se sont déclarés hier le long des sentiers de randonné à la Montagne. Un schéma qui se répète inlassablement depuis 2008, toujours pendant la période d’hiver austral. Les policiers sont certains qu’il s’agit une nouvelle fois d’un acte volontaire. Une enquête a été ouverte pour essayer de trouver le ou les auteurs.
En septembre 2012, une série d’incendie à proximité des sentiers du Colorado avait poussé les enquêteurs à contrôler l’ensemble des randonneurs qui empruntent ces sentiers. Mais le ou les pyromanes n’ont jamais été retrouvés.
Si celui ou ceux qui agissent à la Montagne sont arrêtés, ils risquent gros. La justice dispose d’un arsenal de loi. Le code pénal considère les incendies volontaires comme des faits gravissimes et prévoit des peines très dissuasives, en théorie du moins. Un pyromane risque jusqu’à la prison à perpétuité et une amende de 150.000 euros, assortie éventuellement d’une peine de sûreté de 22 ans, en cas de mort. Mais quel que soit le cas de figure, le pyromane peut être théoriquement renvoyé devant des assises.
Pour rappel, plus de 3 hectares de végétation sont partis en fumée. Un incendie qui a mobilisé plus de 30 sapeurs-pompiers, une dizaine de véhicules et deux hélicoptères bombardiers d’eau. Les deux foyers d’incendie ont été circonscrits aux alentours de 18 heures.