L’information est confirmée par Antonin Blaison, qui coordonne le programme de marquages des requins: celui qui a attaqué dimanche à Saint-Leu ne fait pas partie des 22 requins marqués dans le cadre du programme Charc. Les balises n’ont relevé aucun signal indiquant la présence d’un de ces requins dans la zone correspondant au spot de Saint-Leu.
Pour l’heure, les marquages semblent indiquer que les requins bouledogues ne restent pas sur la côte mais plus au large :« Ils restent peu de temps sur la côte et repartent au large dans des eaux d’une profondeur de 50 à 60 mètres. Ils restent le plus souvent entre 1,5 à 2 milles marins de la côte« , souligne Antonin Blaison (NDLR : soit environ entre 2,7 à 3,8 kilomètres).
« Six des 14 requins tigres marqués sont récemment réapparus du côté du Cap Laoussaye », explique encore le scientifique de l’IRD. Lui et ses collègues ont également observé que certains des requins bouledogues ont tendance à se regrouper au large de Saint-Gilles, non loin des Brisants. Toutefois, ces données ne permettent pas encore d’affirmer qu’il s’agit pour eux d’une zone de repos comme cela a pu être clairement établie pour des secteurs plus au large. Les informations sur les déplacements des requins doivent donc être affinées. C’est tout l’enjeu de la nouvelle campagne de marquages….