« Des dispositions nuisibles pour les entreprises ultramarines«
La Fedom (Fédération des Entreprises d’Outre-Mer) se pose la question d’une « coquille vide« , se disant « extrêmement déçue par le contenu du texte proposé« .
« Ce projet devait être facteur de moyens supplémentaires pour les entreprises, et donc in fine pour le développement économique des territoires ultramarins« , explique la Fedom dans un communiqué.
Force est de constater pour la fédération que « le projet de loi ne répond pas en l’état à ces attentes. Non seulement il ne contient aucune mesure favorable aux milieux économiques, mais les rares dispositions sont potentiellement dangereuses ou tout du moins nuisibles pour les entreprises ultramarines« , prévient Jean-Pierre Philibert son président.
« Une simple opération de communication politique«
Même son de cloche du côté du Crefom, qui voit « des carences, des incertitudes et des flous qui doivent être impérativement levés sous peine de faire de cette grande ambition collective une simple opération de communication politique« .
Patrick Karam, le président du Crefom, avoue émettre « des réserves sur les écueils de ce texte qui pourraient le rendre totalement creux et inapplicable si des correctifs n’étaient pas apportés à l’occasion de la discussion parlementaire« .
« Ce texte ne saurait être une simple opération de communication politique et à la veille des présidentielles, une loi à visée électoraliste dont le but unique serait de peser sur les élections avec le risque qu’elle soit condamnée par la prochaine majorité issue des urnes« , conclut Patrick Karam.