Tous les vers que j’écris proviennent de mon cœur.
Mon âme se souvient des instants de bonheur,
Mon corps se réjouit des soupirs de langueur.
L’amour primesautier se montre à ma fenêtre.
Je sens qu’une vigueur doucement me pénètre,
D’insinuants frissons parcourent tout mon être.
Et je ne sais pourquoi, me levant promptement,
J’ouvre à ce Dieu coquin qui peut-être me ment,
Ma fenêtre et mon cœur. J’accueille mon tourment.
Mais des baisers brûlants sur une lèvre ardente,
Des accès de fièvre, une joie ascendante,
Qui me propulsent vers une cime impudente,
Me montrent que je suis programmé pour l’amour,
Que j’aimerai encore, que j’aimerai toujours,
Et ceci, du premier au dernier de mes jours.
MAX FAUVETTE