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Le président de la CCIR « n’adhère » pas au spectacle de la troupe Talipot

Philippe Pelen Baldini, directeur artistique de la troupe Talipot, et les acteurs sud-africains se souviendront longtemps de la représentation de leur dernier spectacle « AïA ». Un spectacle commandé en avant-première par la CCIR et qui a été donné jeudi dernier lors d’un diner devant toutes les délégations d’Outre-mer présentes aux Assises du Commerce, mais également devant […]

Ecrit par zinfos974 – le samedi 19 novembre 2011 à 13H00

Philippe Pelen Baldini, directeur artistique de la troupe Talipot, et les acteurs sud-africains se souviendront longtemps de la représentation de leur dernier spectacle « AïA ». Un spectacle commandé en avant-première par la CCIR et qui a été donné jeudi dernier lors d’un diner devant toutes les délégations d’Outre-mer présentes aux Assises du Commerce, mais également devant des élus de la Réunion.

Problème la représentation n’a duré que trois minutes. La raison ? Ce serait le président de la CCIR, Ibrahim Patel, qui n’aurait pas « adhéré » au spectacle, explique Philippe Pelen Baldini.

« Le théâtre Talipot existe depuis 25 ans (…). Ce dernier spectacle nous l’avons créé en Afrique du Sud sur l’origine commune, du berceau de l’histoire. En avant-première la CCIR a voulu que l’on présente des extraits (…). Je suis intervenu en parlant de cette origine commune, de cette origine africaine et que nous sommes tous africains« , explique le directeur artistique de Talipot qui rappelle que se sont « les archéologues et historiens qui le disent« .

« C’était la honte pour la Réunion »

Ibrahim Patel n’aurait pas apprécié le thème du spectacle ? Se serait le cas à en croire Philippe Pelen Baldini. « Il y a un berceau commun pour tous, c’est l’Afrique. Peut-être que cela dérange certains dans leur schéma de construction« , souligne-t-il.

Les acteurs sont restés trois minutes sur scène avant que la communication de la CCIR ne vienne les interrompre. « La chargée de communication est venue me voir et m’a dit : « Le président n’adhère pas, il exige que vous arrêtiez tout de suite« , lâche Philippe Pelen Baldini. Une décision « choquante » pour les acteurs de la troupe mais également pour une grande partie du public. « On m’a dit que la délégation comorienne était partie choquée par cette décision« , ajoute-t-il.

Une soirée qui s’est achevée de bien triste manière. « C’était la honte pour la Réunion« , conclut-il.

Nous avons tenté de joindre le président de la Chambre de Commerce pour tenter d’avoir des explications sur le déroulement de cette soirée, mais Ibrahim Patel n’a pas souhaité nous répondre.

 

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