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Le préfet décide de faire appliquer strictement l’interdiction du port du voile intégral

Le préfet, Dominique Sorain, recevait ce matin les rédacteurs en chef des différents organes de presse de la Réunion à l’occasion des échanges de voeux traditionnels en début d’année. A l’issue d’un tour d’horizon des différents dossiers d’actualité, le Préfet a accepté de répondre aux questions de quelques journalistes. Il a notamment confirmé avoir donné […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 13 janvier 2015 à 14H08

Le préfet, Dominique Sorain, recevait ce matin les rédacteurs en chef des différents organes de presse de la Réunion à l’occasion des échanges de voeux traditionnels en début d’année.

A l’issue d’un tour d’horizon des différents dossiers d’actualité, le Préfet a accepté de répondre aux questions de quelques journalistes. Il a notamment confirmé avoir donné des instructions aux forces de l’ordre, au mois de novembre dernier, pour une application stricte de la loi sur l’interdiction de la dissimulation du visage dans l’espace public, et donc l’interdiction du port du voile intégral.

Cette loi du 11 octobre 2010, parfois appelée loi sur la burqa, interdit en effet de « dissimuler son visage » dans l’espace public, notamment à l’aide d’un masque, d’une cagoule ou d’un voile islamiste intégral. Sont concernés la burqa – qui cache entièrement le corps, y compris les yeux derrière un tissu à mailles et qui n’existe pas à la Réunion – et le niqab – qui couvre le visage pour n’en montrer que les yeux. Le -hijab- (qui masque les cheveux mais laisse le visage dégagé) n’est pas concerné par cette mesure.

La loi précise que « dans le cas où la personne dont le visage est dissimulé serait déjà entrée dans les locaux, il est recommandé aux agents du service public de l’inviter au respect de la loi, en se découvrant ou en quittant les lieux« . Cependant, un agent ne peut « en aucun cas » contraindre une personne à se découvrir ou à sortir, sous peine de « poursuite pénales« . « En face d’un refus d’obtempérer, l’agent ou son chef de service doit faire appel aux forces de la police ou de la gendarmerie nationales, qui peuvent seules constater l’infraction » en invitant la personne concernée à les suivre au commissariat ou à la brigade de gendarmerie où il lui sera demandé de se découvrir et où on procèdera à un contrôle d’identité. Les contrevenants à la loi risquent au maximum 150 euros d’amende, assortie le cas échéant d’un stage de citoyenneté.

 

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