Comme attendu ([lire ici]urlblank:http://www.zinfos974.com/Groupe-Caille-Vers-l-adoption-du-plan-de-sauvegarde_a32135.html ), le tribunal de commerce a validé le plan de sauvegarde du groupe Caillé. Présenté hier, il prévoit le remboursement de 221,6 millions d’euros sur 10 ans. Un remboursement des dettes qui sera progressif, de 7% du passif la première année pour atteindre 23% du passif pour la dixième et dernière année.
Le président du tribunal a tenu à souhaiter "bonne chance" au groupe Caillé tout en précisant qu’il ne "pourra pas éviter de nouveaux écueils, comme toute société". Le président a enfin expliqué qu’il ne "s’agit pas d’un jugement par défaut".
"On a réussi à sauver beaucoup d’activités avec un transfert quasi total du personnel", s’est félicité le premier intéressé tout en estimant qu’il y a "malgré tout de la casse". "Je suis quelqu’un de sensible contrairement à ce que certaines personnes pourraient penser et je suis très affecté par ces emplois de perdu. Maintenant, il s’agit de faire de ce groupe l’exemple qu’il a été à la Réunion", a poursuivi François Caillé.
Parmi les entreprises en redressement dont le sort sera connu dans quelques jours, notons le cas de Sorequip dont le repreneur doit encore ficeler l’offre de reprise, avec le 28 septembre comme dernier délai. 50 salariés sont toujours dans l’expectative même si les garanties semblent suffisantes.
Concernant l’activité de location de véhicules, la société Budget se démantèle à l’adresse de la société Georges Michel, qui jouera désormais sur les deux tableaux avec de la location en courte et longue durée. Son président, Jean de la Perrière, avait déjà acquis la partie courte durée en 2010. "Il ne s’agit que d’une reprise de 100.000 euros", a-t-il affirmé à la sortie du tribunal. Le gros du portefeuille de clients est déjà engagé. Ici, l’activité de la société ne devrait pas souffrir d’une transition périlleuse. Quatre salariés sont confortés dans leur poste.
Enfin, sur l’autre volet des entreprises en sauvegarde, notons que le schéma est le même pour les sociétés Din Auto, HG Automobiles, Cash OI ou encore Logicar, qui devront toutes redresser la barre dans les 10 ans impartis. L’acceptation de ce plan de sauvegarde était "l’unique moyen de sauvegarder l’activité", a conclu le président du tribunal. "Le plus dur commence aujourd’hui", a ajouté Philippe Lauthier, le nouveau numéro 1 du groupe.