Les contes de fée ont une fin. La Réunionnaise Anaïs Grimaud l’apprend à ses dépens. Le 8 mars 2010, un mariage traditionnel autorisait Mandla Mandela, petit-fils du célèbre ex-président sud-africain, à se marier avec la saint-louisienne. Plus d’un an plus tard, l’union tourne court. Monsieur a visiblement choisi la polygamie comme mode de vie.
Problème pour le petit-fils de Nelson Mandela : sa première et pour l’instant unique épouse sous régime civil réclame la moitié des biens de son futur ex-époux. Pour l’heure, la prononciation du divorce n’a toujours pas eu lieu. Si tel était le cas, Mandla Mandela serait dans l’obligation de céder la moitié de sa fortune.
Tando Mabunu-Mandela, la première femme légitime avait déjà contesté l’année dernière le premier mariage traditionnel entre le petit-fils Mandela et la Réunionnaise Anaïs Grimaud. Mandla Mandela, 38 ans, chef traditionnel issu de l’ethnie xhosa, député et homme d’affaires dont la fortune est estimée à quelques millions d’euros, ne veut pas céder un centime à sa légitime, bien qu’il l’ait épousée sous le régime de la communauté des biens.
En célébrant en mars 2010 un mariage traditionnel avec Anaïs Grimaud, Réunionnaise de 19 ans à l’époque, et rebaptisée du prénom xhosa Nobubele pour l’occasion, Mandla Mandela n’avait pas informé sa première femme, Thando Mabunu de ses désirs de nouvelle liaison. Or, le droit civil sud-africain ne reconnaît pas la polygamie. Les traditions zoulous oui, mais le petit-fils Mandela n’appartient aucunement à cette ethnie. Ce qui ne l’empêche pas de multiplier les mariages traditionnels en dehors de son premier mariage civil.
Ce vendredi 23 décembre devait avoir lieu le deuxième mariage traditionnel du petits-fils Mandela, avec une certaine Nodiyeala Makhathini, princesse swazi. Mais l’épouse légitime fait tout pour retarder la cérémonie. Maintenant, la presse sud-africaine s’empare du feuilleton. Pour l’heure explique la presse sud-africaine, l’époux adepte de la polygamie « reste injoignable« . La méthode du petit-fils fait désordre. Elle tranche avec l’illustre Nelson Mandela qui avait divorcé de sa première épouse pour se remarier, mais toujours sous le régime civil.
« Je pense que Mandla devrait plutôt se concentrer sur son divorce que de se marier avec plus de femmes« , a sèchement commenté l’avocat de l’épouse légitime dans la presse sud-africaine.