Le GH Sud Réunion reste mobilisé. Les centrales syndicales CFDT, CGTR et Sud Réunion en appellent toujours à l’écoute de leur direction.
Si une entrevue a eu lieu hier avec le tout nouveau directeur adjoint du CHU, et qui n’a débouché sur aucune issue, les syndicalistes espèrent, disent-ils, « que le directeur (M. Gruson, ndlr) ne reste pas dans son château à Saint-Paul », siège de la direction du CHU.
« S’il estime que nous en valons la peine, qu’il vienne. Il n’en a que pour une heure de route », préfère en rire Expédit Lock-Fat, secrétaire de la section CFDT Santé du GHSR.
Pour comprendre le malaise du personnel de l’hôpital, il faut dissocier deux rapports d’audit commandés ces derniers mois. Le premier se concentrait sur la thématique de la souffrance au travail de l’ensemble du groupe hospitalier. Il a été restitué en juin 2013 mais sa première partie qui faisait état des résultats d’un questionnaire répondu par plus de 1.000 agents, aurait été occulté selon les syndicalistes. Néanmoins, le reste du rapport SECAFI arrivait à cerner les attentes du personnel.
Plus récemment, un autre rapport, qui s’attelait cette fois à examiner spécifiquement les conditions de travail au sein de la direction informatique, a subi un couac qui n’a pas échappé à leurs destinataires. « Nous avons reçu le rapport le 8 février alors qu’il a été créé le 12 », exprime le syndicaliste, un couac qui a de quoi alimenter les interprétations de dissimulation du vrai rapport.
Si la tête du directeur informatique est demandée sur ce volet (ce dernier s’est mis en retrait du management pour six semaines, ndlr), plus globalement, c’est un plan de prévention des risques psychosociaux que le personnel souhaite voir aboutir. « Aujourd’hui, c’est le service informatique qui est touché, demain ce sera à qui le tour ? », demande Expédit Lock-Fat.
Pour l’heure, aucun autre rendez-vous n’est fixé avec la direction. Une réunion du comité hygiène et sécurité est prévue jeudi.