Revenir à la rubrique : Social

Le personnel éducatif de l’Oasis réclame la venue du Recteur

Les salles de cours du collège de l'Oasis sont restées désespérément vides ce matin et le seront demain encore. Exerçant son droit de retrait, le personnel éducatif, accompagné pour une fois de façon plus conséquente par des parents d'élèves, demande la venue, en personne, du Recteur Mostapha Fourar.

Ecrit par Ludovic Grondin – le mercredi 02 mars 2011 à 16H01


La mobilisation semble gagner du terrain du côté du collège l’Oasis du Port où les parents d’élèves apportent petit à petit leur soutien à l’équipe éducative.

A la suite d’une agression survenue lundi après-midi dans les locaux du principal adjoint, touchant ce dernier ainsi que le conseiller principal d’éducation (CPE), les enseignants avaient exercé leur droit de retrait dès mardi matin 11h (voir [notre article]url:http://www.zinfos974.com/Nouvelles-violences-et-nouveau-debrayage-au-college-de-l-Oasis_a26264.html ). Pas une première pour ce collège qui en est à son quatrième épisode violent en l’espace d’une année.

Le Recteur, sinon rien

Une absence de cours qui se poursuivra donc demain jeudi. « Depuis février 2010 et la première agression, le Recteur nous avait promis de se rendre dans notre collège. Jusqu’à maintenant, en décembre dernier et au début de février, seuls des personnes du Rectorat qui n’ont pas de pouvoir décisionnel sont passées », explique Thierry Chabriat, professeur d’EPS et représentant syndical SE-UNSA.

« L’ensemble des aides éducateurs, des enseignants suivent le mouvement et même le CPE. Cependant, pour un droit de réserve évident, le principal adjoint ne peut se positionner. Mais depuis aujourd’hui, nous voyons venir des parents d’élèves qui nous témoignent de leur solidarité, certains appellent même l’établissement pour nous dire qu’ils en ont assez de ce climat de violence ».

Un point de vue que souhaite partager tous les protagonistes du collège avec Mostapha Fourar, mais cette fois-ci de vive voix.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

L’avenir du Quotidien de La Réunion entre les mains du tribunal de commerce

Alfred Chane-Pane et Henri Nijdam ont défendu leur projet respectif de reprise du Quotidien, mercredi après-midi à la barre du tribunal de commerce de Saint-Denis. Le premier a fait valoir le fait qu’il détenait une imprimerie ultra-moderne, tandis que le second a rehaussé son compte courant d’associés à 1,5 million d’euros. Le délibéré interviendra le 3 avril.

Des personnels des Foyers départementaux de l’enfance alertent sur leurs conditions de travail

Des agents des Foyers d’accueil départementaux ont fait grève ce vendredi matin pour dénoncer un déficit structurel de personnels et de moyens ne leur permettant pas d’assurer l’encadrement des enfants placés dont ils ont la charge. Le syndicat FO réclame par ailleurs l’application du statut de la fonction publique hospitalière dans l’avancement des agents et dénonce le recours jugé trop fréquent aux contractuels et aux intérimaires.

Le service public en grève pour les salaires ce matin

L’intersyndicale CFDT – CFE CGC – CGTR – FO – FSU – SAIPER – Solidaires – UNSA a organisé ce mardi une manifestation des agents et contractuels du service public et de la territoriale à Saint-Denis et Saint-Pierre. Après les importantes mobilisations contre la réforme des retraites, l’interrogation sur la capacité à reprendre le combat demeure.

Le Bouclier Qualité Prix intègre maintenant des pièces automobiles

Le Bouclier Qualité Prix 2024 a été dévoilé ce lundi en préfecture. Le préfet annonce l’ajout d’une prestation et de quatre pièces automobiles. Pour les produits de consommation courante, les services de l’Etat ont pu figer les prix malgré l’inflation. Un exploit qui risque de ne pas être réédité l’année prochaine.