"Ne mélangeons pas les procédures!", avançait fermement Me Iqbal Akhoun, hier, avant l’audience de son client, Daniel Colas, devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Le patron de la discothèque la Villa comparaissait pour s’être battu avec un client, le 14 juillet dernier. Rien à voir donc avec l’affaire des jeunes tabassés par les vigiles de la même boîte il y a quelques semaines.
La victime était présente hier, dans la salle. Les faits sont alors rappelés : Au petit matin, les derniers clients sont priés de quitter l’établissement. Un jeune homme, éméché, reçoit un violent coup du patron de la boîte, Daniel Colas. Il tombe, et se fait de nouveau agressé à coups de pied. Le patron de la Villa explique à la barre qu’il a réagit face à l’agressivité du jeune. Il finit par le sortir des locaux.
Mais à la question, "pourquoi êtes-vous retourné dehors pour le frapper?", le patron affirme avoir appris que sa petite amie avait pris une gifle. Il sort de l’établissement et frappe le jeune avec une bombe aérosol. Me Ikbal Akhoun a tenté de montré qu’en 7 ans d’expérience, son client n’avait jamais rencontré de soucis auparavant, mais pour le Parquet, l’accusé affiche une certaine "mauvaise foi" et également un comportement désagréable avec les gendarmes.
Daniel Colas a été condamné à payer 1.500 euros d’amende.
En vidéo, l’interview de Me Iqbal Akhoun, avocat de Daniel Colas le patron de la Villa, avant l’audience.