“Il n’y aura aucune chasse aux sorcières au sein des employés communaux”, avait dit Jean-Luc Saint-Lambert avant l’élection de sa liste aux municipales de mars 2008. L’organisation du travail a déclenché deux grèves depuis l’arrivée au pouvoir de la nouvelle majorité.
“Il n’y aura pas de favoritisme. La femme d’un cadre a été embauchée à la mairie, deux cadres ont plus de pouvoirs que certains élus. Nous devons demander leur autorisation pour avoir accès aux informations administratives”, déplore un des élus aujourd’hui mis à l’écart.
“Nous allons en finir avec les méthodes passées, nous aurons une vraie considération humaine et une vraie reconnaissance pour les employés communaux. La gauche a toujours défendu les plus faibles. C’était dans les discours de campagne du maire”, rappelle ce même élu.
“La population voit ce qu’il en est aujourd’hui. Les employés communaux sont traités pire qu’avant”. Cette situation a déclenché une première grève en février. “Un protocole d’accord a été signé”. Les deux cadres ne devaient plus s’impliquer dans la gestion du personnel. “L’accord n’a pas été respecté”.
Ce qui a conduit il y a quelques semaines à un autre mouvement de protestation. Un second protocole d’accord a été paraphé dans lequel il a été spécifié qu’aucune sanction ne serait prise à l’encontre des grévistes. Dans un courrier, les intéressés ont découvert qu’ils font l’objet d’un blâme pour “entrave caractérisée” à la liberté du travail.
Sur la vidéo, Karl Malbrouck de la SAFPTR, dévoile l’action qui sera menée par l’intersyndicale suite à cette “sanction illégale”.