Eric Fruteau est quelqu’un de gentil, mais il ne faut pas trop le titiller, sinon ça peut faire mal. Très mal. “Je ne veux pas polémiquer, mais il y a des choses qui doivent être dites”. Vous êtes prévenu. Eric Fruteau va le dire. C’est parti !
C’est d’abord le Journal de l’Ile qui en a pris pour son grade. “Un moment donné, j’ai pensé que le JIR était le JOM, le journal de l’opposition municipale”. Puis, est venu le tour de Jean-Paul Virapoullé. S’appuyant sur les observations du rapport de la Chambre régionale des comptes,Eric Fruteau a énuméré “la gestion de fait” de son prédécesseur.
“La Chambre a mis en avant la précarité de la trésorerie, la faiblesse de l’épargne, le poids des dépenses du personnel. C’est près de 18 % d’augmentation entre 2003 et 2007 pour le personnel. Il y a eu une embauche pléthorique. Certains avaient un contrat de travail, mais n’avait rien à faire”.
Saint-André serait même devenue “une zone de non droit. Les subventions étaient distribuées n’importe comment. Onze associations accaparaient à elles seules 60 % de ces subventions. Celles-ci étaient attribuées sans délibération municipale, sans convention (300.000 € au comité des fêtes en 2005, 400.000 € à l’OMAG), et même sans en faire le demande parfois (120.000 € à l’ex-ADE en 2007)”.
“C’est exceptionnel ce qui se passait à Saint-André, c’est sans doute unique au monde. Il y a eu un démembrement pur et simple de l’administration communale. Aujourd’hui, nous essayons de comprendre comment a été utilisé tout cet argent. Il y a très peu de justificatifs ou d’explications. Certains responsables tardent à nous remettre les documents demandés”.
C’est sans doute pour faire la lumière sur cette “gestion mafieuse, pour sortir Saint-André dan fénoir, et fait rent not ville dans la lumière” qu’Eric Fruteau a porté plainte “pour abus de confiance et gestion de fait” dans la gestion de l’Amicale du personnel de Saint-André.
Eric Fruteau espère ainsi que les investigations de la justice révèleront tout “le système mafieux” du “fourbe” Jean-Paul Virapoullé…
Sur la vidéo, Eric Fruteau fustige à nouveau son prédécesseur sur sa gestion et le Dipavali.