L’UFR (Union des femmes de La Réunion) a tenu un point presse ce dimanche pour évoquer différentes formes de violences, plus particulièrement le harcèlement de rue et le tourisme sexuel à Madagascar.
Ces interpellations verbales ou non, envoyant des messages intimidants, insistants, irrespectueux, humiliants, etc, qui constituent le « harcèlement de rue » existent depuis longtemps selon l’UFR mais ne sont que dénoncées depuis quelques années. Si dans le monde entier des associations, films et documentaires sur le phénomène voient le jour, à La Réunion, « ce n’est pas un sujet qui est beaucoup traité », selon Virginie Sallé. On sait néanmoins que « 39.000 femmes déclarent faire l’objet d’un harcèlement ou d’insultes, soit 20% des Réunionnaises », ajoute-t-elle.
Evelyne Corbière, la nouvelle secrétaire générale adjointe, a abordé le sujet du tourisme sexuel à Madagascar. « Dégradant et immoral », pour l’UFR « le tourisme sexuel demeure un des nombreux stigmates du colonialisme ». Les liens historiques avec la Grande Île ne doivent pas être oubliés selon elle et « notre devoir est de le dénoncer ».