Le tribunal de commerce de Saint-Pierre a prononcé hier la liquidation judiciaire du groupe Arhès. Le groupe immobilier connaissait des difficultés depuis plusieurs mois. Selon les informations du Journal de l’île, les trois sociétés du groupe ont été liquidées alors que l’audience au tribunal était censée n’être qu’une étape dans le procédure de redressement judiciaire.
90 salariés se retrouvent sans emploi. Hier, André Bigot, le directeur d’Arhès, avait demandé la liquidation de deux des trois sociétés du groupe, les plus lourdement endettées : Nova et Arhès promotion. L’objectif était de se recentrer sur la structure Arhès qui dégageait encore 1,6 million d’euros de résultat net au 11 septembre dernier, selon le [Jir ]url:http://www.clicanoo.re/342479-le-groupe-arhes-liquide.html qui relaye des chiffres communiqués par la direction.
André Bigot espérait donc poursuivre la procédure de redressement judiciaire jusqu’à son terme, c’est-à-dire au début janvier 2013. C’est sur la base d’un rapport remis par l’administrateur judiciaire que le tribunal a décidé de placer les trois sociétés en liquidation et ce sans poursuite d’activité. Apparemment, le groupe ne présentait pas les garanties nécessaires pour assurer l’activité des prochains mois.
Les chantiers d’Arhès, qui portent sur plusieurs dizaines de millions d’euros, sont donc stoppés. Le dirigeant a déjà annoncé sa volonté de faire appel. Dans l’attente, les salaires du personnel seront réglés par les AGS.
Pour rappel, Arhès a connu un long conflit avec la SIDR. Le contentieux portait sur une opération de logements sociaux au Tampon. Les deux parties étaient finalement parvenues à un accord qui n’aura vraisemblablement pas permis de sauver le groupe.