Droit de réponse du Directeur Général du CHU et du GHER suite à l’éditorial publié le 18 septembre 2017 sur le site de Freedom par Yves MONTROUGE et intitulé « Sexe, mensonges et vidéo »
Monsieur l’éditorialiste,
Vous présentez comme des faits avérés la supposée existence de relations intimes en milieu professionnel entre deux professionnels du GHER dont « le Directeur de l’établissement » et « une pharmacienne ».
Ce procédé est vil et détestable car il est conçu pour jeter le discrédit sur l’exercice professionnel des deux personnels concernés travaillant sous mon autorité; ces deux personnels sont suffisamment caractérisés dans votre piètre description pour être reconnus de leurs collègues. Par leur caractère public (publication sur le net), stigmatisant et offensant, votre propos, qui se veut Gaulois et badin, les expose lourdement professionnellement, mais aussi personnellement dans leur environnement familial. Vous choisissez sciemment de calomnier des personnes pour les déstabiliser et les déconsidérer dans leur exercice professionnel et décrédibiliser l’action de la Direction du GHER.
Vous faites référence également à la mise à pied pendant trois mois d’un employé, responsable du bureau des entrées, pour harcèlement moral, « sans avertissement, sans respect de la procédure » suite « à une cabale montée contre lui par la copine de la maîtresse d’un des médecins proche de la direction dont le contrat n’aurait pas été renouvelé par ledit responsable du bureau des entrées ». Là encore des affirmations gratuites, à charge et partisanes, sans enquête aucune et qui signent très clairement vos sources. Cette enquête est en cours, elle se fait dans les règles en vigueur (elle sera à charge et à décharge contrairement à votre édito) du fait de la lourdeur de la situation concernée et de l’exposition potentielle de personnes à de graves risques psycho-sociaux.
Votre article tombe potentiellement sous le coup d’une accusation pénale et j’étudie actuellement la possibilité de saisir le procureur d’une plainte pour divulgation de fausse nouvelle.
Ce procédé ne m’étonne pas venant de vous car vous êtes coutumier de ces méthodes. Travaillant au JIR en décembre 2015 comme éditorialiste jusqu’à votre récente éviction, vous aviez utilisé des procédés similaires en faisant courir des insinuations sur des supposées histoires de mœurs et d’emplois de directeurs contractuels pour vous opposer à ma nomination à la tête du CHU et du GHER. Sans même me connaître. Je connais vos inspirateurs ; ce sont les mêmes qui entendent m’empêcher de redresser une situation hospitalière qu’ils ont eux-mêmes largement suscitée. Sachez que vous n’aurez aucune emprise sur moi.
Puisque vous ne me connaissez pas, que l’on ne s’est jamais croisé et que vous continuez à évoquer mon nom dans vos articles, je suis prêt à échanger avec vous pour comprendre les sources de cette intarissable et suspecte fascination par un tête-à-tête franc et courtois. Je vous expliquerai alors avec plaisir le sens de mon action. Je serai enchanté de pouvoir enfin faire votre connaissance !
Pour finir, soyez sûr que vos procédés de caniveau, ragots en dessous de la ceinture et autres boules puantes médiatiques ne m’empêcheront pas de mener avec l’ensemble de mes équipes un travail de fond pour que ces établissements poursuivent sur le long terme un travail de qualité et d’excellence des soins au service de nos patients, tout en sauvegardant l’emploi dans une situation économique compliquée.
Lionel Calenge, directeur général du CHU et du GHER