Une tractopelle est de nouveau venu creuser le cordon dunaire qui empêchait l’écoulement de la ravine Saint-Gilles dans l’océan. Les agents techniques de la mairie avaient pourtant ouvert la ravine dans la journée de jeudi en prévision des fortes pluies mais une dune de sable s’est de nouveau constituée sous l’effet de la houle durant la nuit.
Leur intervention matinale est arrivée juste à temps alors qu’un début de débordement côté port de plaisance débutait.
Plaisanciers, pêcheurs, comme autorités publiques se rappellent sans difficulté le fâcheux épisode de 2010 où Etat, mairie et CCIR s’étaient renvoyés la responsabilité de la gestion du site naturel.
Le 4 février 2010, d’énormes quantités d’eau mêlées à des branches et autres détritus s’étaient répandues dans l’enceinte portuaire. L’envasement totale du port avait été évité mais le nettoyage du port de plaisance avait duré une bonne semaine, engendrant par la même occasion une addition salée de 400.000 euros. De nombreux bateaux avaient été abîmés. La leçon a été retenue.