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Le concierge qui dit toujours « oui »

La formule n'est pas tout à fait exacte mais toujours est-il que le monde de l'hôtellerie accueille en la personne de Benjamin Richard son premier concierge d'hôtellerie distingué "Clé d'or". Une récompense ultime qui fait de ce concierge le génie qui répondra à vos souhaits les plus exigeants, ou presque.

Ecrit par zinfos974 – le mercredi 24 août 2011 à 15H00

 

Le Grand Hôtel du Lagon compte dans ses rangs depuis le 8 juillet dernier un employé de marque. Benjamin Richard, 34 ans, réalise le tour de force d’obtenir sa troisième Clé d’or en conciergerie d’hôtellerie après l’avoir obtenue à Paris puis à Genève.

Le concept des clés d’or est né en France en 1929. Une idée lancée à son origine par les plus grands concierges officiant dans les plus prestigieux palaces parisiens. Une initiative qui s’est répandue en Europe dès 1952 pour s’internationaliser à 38 pays depuis.

Qu’est-ce qui différencie un concierge Clé d’or d’un concierge normal ? Benjamin Richard connaît ses classiques. Pour décrocher ce sésame, il a dû potasser sur l’institution qui délivre la distinction. "C’est grâce à un réseau de concierges Clé d’or dans le monde que l’on peut répondre aux demandes les plus exigeantes des clients des hôtels de luxe".

Privatiser un pont ou acheminer un hélicoptère

Sur place, au Grand Hôtel du Lagon à Saint-Gilles où il exerce depuis mars 2009, il a également dû avancer toutes les garanties auprès de l’Union internationale des concierges d’hôtellerie, l’organisme qui récompense ses meilleurs représentants. "Il a fallu remanier les équipes pour présenter un dossier solide : prouver que l’Hôtel du Lagon était en mesure de réceptionner les demandes les plus pointues".

Avec Benjamin Richard, qui arbore fièrement une broche Clé d’or à sa veste, la Réunion et même les DOM ont désormais leur premier épinglé (seulement 400 environ en métropole). Une distinction quasi concomitante au passage de l’hôtel de la côte Ouest en 5 étoiles, c’était en 2010. Un plus indéniable pour l’établissement.

 

Lors de ses précédents emplois à Paris ou à Genève, notre concierge en or a répondu aux demandes les plus extravagantes. Il raconte. "Un Russe m’a chargé de faire une surprise à sa belle. Sa demande : privatiser le pont de Grenelle à Paris pour un feu d’artifice suivi d’un service traiteur. Je vous rassure madame a dit ‘oui’ à la déclaration", rigole-t-il. Autre caprice : "Un client qui, après avoir acheté un hélicoptère au salon de l’aviation civile, m’a demandé d’organiser le transport de son cadeau en Ukraine. Et c’est le rôle d’un concierge aux Clés d’or de tout organiser".

Il y a une limite à tout

Hormis le fait d’avoir un réseau étendu, un sens de l’organisation impeccable, il ajoute une flottée de compétences qui pourraient passer pour anodines : "avoir une bonne culture générale et bien connaître la ville où l’on est pour ne rien manquer des sorties ou des festivités qui pourraient intéresser cette clientèle".

Mais qu’on ne s’y trompe pas, si les caprices évoqués plus haut donnent l’impression que les services du concierge sont réservés à une élite, Benjamin Richard casse ce préjugé. "Je peux répondre à n’importe quelle demande, venant d’une personne riche ou de clients normaux". La seule limite à la lampe magique d’Aladin : "La demande doit être moralement, humainement et légalement acceptable".   

 

 

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