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Le collectif contre les abus bancaires fustige le Crédit agricole

Dans un communiqué envoyé à la presse locale, le président du collectif contre les abus bancaires, Henri Grondin, pointe du doigt le Crédit agricole, banque accusée de ne rien faire pour améliorer ses prestations vis à vis de sa clientèle. Pour cela, le collectif s'appuie sur des enquête menées par l'Iedom. Voici le communiqué:

Ecrit par . – le mercredi 14 novembre 2012 à 10H01

« Depuis les accords du Cospar, l’Iedom établit un comparatif entre les banques locales sur les tarifications bancaires. En ce sens, les banques ne peuvent plus remettre en cause les chiffres avancés et la méthode employée.
 
Lors des précédents comparatifs, le Crédit Agricole de la Réunion est la banque qui tient les tarifs les plus élévés en matière de frais bancaires. Il s’avère qu’au vu des derniers chiffres de l’Iedom, cette banque se positionne comme étant la plus chère sur un certain nombre de tarifs.

Nous constatons, et cela depuis 2009, que cette banque se soucie peu des différentes études qui ont été faites, et aucun effort n’est fait dans le sens de ces clients afin de réduire ces tarifs.
 
Il s’avère que la politique menée par cette banque est très loin de sa politique de communication , sur : une banque de proximité, et des différentes actions mené par celle ci.
 
Nous dénonçons aujourd’hui l’attitude de cette banque en terme de tarifications bancaires, et nous dénonçons le manque de considération de cette banque envers, d’une part les différentes études, et d’autre part, la situation sociale de la Réunion.

Un « panier bancaire » à respecter selon la loi sur la vie chère
 

La loi sur la vie chère incluant un panier bancaire, toutes les banques devront s’aligner sur les dispositifs de cette loi.
 
Nous ne pouvons également tolérer le chantage à l’emploi fait par les banques de la place, au travers de l’association des banques, alors même que les bénéfices sur les tarifs bancaires sont très élevés dans notre département et que ces banques délocalisent déja un certain nombre de prestations à l’étranger.
 
Nous souhaitons donc, que ces banques jouent le jeu du financement de l’économie locale et nous demandons aux autorités la mise en place d’un comparatif sur les tarifs appliqués pour les professionnels et les agriculteurs. »

 

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