Le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié par l’Institut de Veille Sanitaire fait une annonce inquiétante: depuis 50 ans on assiste à une augmentation des cancers du testicule.
Le cancer du testicule est relativement rare en France car il ne représente que 1 à 2% des cancers chez l’homme. Cependant, il s’agit d’un problème de santé publique car c’est le premier cancer touchant l’homme jeune, âgé entre 20 et 35 ans. En France, plus de 1.500 nouveaux cas de cancer du testicule ont été dénombrés rien qu’en une année.
Son augmentation accrue, clairement établie dans les pays développés, est alarmiste. De manière logique, cela a de fortes répercussions sur la fertilité des concernés, à savoir: détérioration de la qualité du sperme, hausse de malformations génitales masculines…
Cette recrudescence de cas a poussé les spécialistes à prôner l’installation d’un système de surveillance de la qualité du sperme en France afin d’identifier les facteurs de risques environnementaux et génétiques, pour diminuer leurs impacts sur l’appareil génital masculin.