L’emprise foncière du territoire réunionnais, découpée en mille-feuille, comme partout ailleurs en France d’ailleurs, ne permet pas à une collectivité seule d’entamer des travaux d’envergure sans l’accord des autres collectivités impliquées territorialement.
Depuis hier et la validation par les élus de la Source du projet de Trans Eco Express, la Région peut envisager sereinement de passer à la phase opérationnelle, et en pas « accélérés » affirme Fabienne Couapel-Sauret, en charge des transports à la Région.
Les interco’ arrivent en ordre dispersé
Pour l’élue, « chaque fois que nous sommes dans une démarche consensuelle, nous pouvons dire que c’est une avancée pour le programme de Trans Eco Express. Je n’étais pas inquiète, ce Trans Eco Express a été travaillé et validé avec les intercommunalités. Dans la suite logique, il revenait au Conseil général de prendre une décision favorable, c’est chose faite officiellement depuis hier« . Une décision dont elle se dit « ravie » et ce, même si les services de la Région et du Département travaillaient de concert « depuis des mois ».
Alors que quatre établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) avaient joué le jeu rapidement, dès juillet 2011 (CIVIS, CAsud, CINOR), le TCO s’était lui réuni en conseil communautaire un peu plus tard, en août. La boucle est désormais bouclée avec le Département. « Ces validations en ordre dispersé relèvent plus de la disponibilité des élus des collectivités concernés » assure-t-on du côté des services dédiés au TEE hébergés au Centre d’affaires Cadjee.
« Nous allons pouvoir, avec le Conseil général, et toutes les autres AOT qui nous ont rejoint depuis longtemps, avancer davantage sur l’opérationnalité. Je rappelle que les travaux du Trans Eco Express ont commencé pour certains et que nous allons pouvoir travailler, si nous sommes d’accord, en accéléré« .