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Le TCO part à la chasse aux économies

Ce ne sont que des orientations budgétaires mais le document présenté hier en conseil communautaire du TCO donne une idée de la cure d’austérité qui attend le Territoire de la Côte Ouest. L’effet combiné de la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités (-3,7 millions d’euros pour le TCO) à des ressources qui stagnent, voire […]

Ecrit par LG – le mardi 21 octobre 2014 à 16H29

Ce ne sont que des orientations budgétaires mais le document présenté hier en conseil communautaire du TCO donne une idée de la cure d’austérité qui attend le Territoire de la Côte Ouest.

L’effet combiné de la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités (-3,7 millions d’euros pour le TCO) à des ressources qui stagnent, voire qui diminuent, offre peu de marge de manoeuvre à l’assemblée renouvelée en mars dernier.

Le volet « recettes » de l’intercommunalité étant moribond, les marges de manoeuvres qui s’offrent au TCO porteront donc sur le volet des dépenses, a donc confirmé son président Joseph Sinimalé.

Le document présentant les orientations budgétaires dévoilé hier se voulait on ne peut plus clair : « il faut réduire la voilure », conclut le rapport sur les perspectives du futur exercice budgétaire.

Pour ce faire, la présidence du TCO soumettra au vote dans quelques semaines des décisions qui feront grincer des dents. Le président du TCO propose en effet aux élus des cinq communes membres de « revoir le partenariat avec le monde associatif ». Dans les faits, ce choix politique verra le régime d’aide aux associations réduit de 15%. L’idée étant également de recentrer l’EPCI vers son coeur de métier, le développement économique, les transports et la gestion durable des déchets.

Globalement, l’exercice budgétaire 2015 de l’intercommunalité pourrait ressembler à ceci : son budget de fonctionnement serait de l’ordre de 128 millions d’euros, soit une diminution de 3% par rapport à 2014. Le budget d’investissement quant à lui serait de l’ordre de 20 à 25 millions d’euros, soit un budget d’investissement réduit de moitié par rapport à celui en cours.

Les chantiers engagés seront préservés

Outre le coup de frein vers les associations, le TCO tentera de montrer l’exemple en réduisant ses charges de fonctionnement. Les marges de manœuvre passent par la mise en place d’un plan d’économie sur les frais de structure, avec pour objectif de réduire ce poste de 15%. Une économie potentielle de 750.000 euros minimum a été annoncée.

Une économie substantielle pourrait provenir aussi des réajustements concernant le coût des prestations facturées par les sociétés d’économie mixte et les services publics locaux qui gravitent autour du TCO. Dès 2015, des avenants viendront renégocier les contrats en cours. Le TCO entend réaliser entre 1,5 à 2 millions d’euros d’économie sur ce poste.

Enfin, le président du TCO compte également questionner le dispositif de solidarité communautaire. Il est prévu d’amender le dispositif de « la dotation de solidarité communautaire » qui devrait évoluer dans les années à venir. Concrètement, il est possible que le TCO ne soit plus en mesure de verser cette dotation aux communes membres d’ici 2 à 3 ans pour une enveloppe qui atteint les 3 millions d’euros.

Ce vaste chantier de recherche de la moindre économie épargne cependant les démarrages de chantiers que sont le Pôle Loisirs Nature de Dos d’Ane, la réhabilitation et l’extension des bureaux du siège du TCO, le parc d’activités de la Rivière- des-Galets tranche 1 (Zone Henri Cornu), les 4 km de voirie TCSP prévue sur les rues RN1E (reliant le Port et la Possession) et le fameux centre d’enseignement artistique qui doit sortir de terre sur la commune de Saint-Paul.

 

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