On est dans le flou.
Concernant les Enseignements Pratiques Interdisciplinaires (EPI), tous les marqueurs idéologiques sont présents : pédagogie de projet, pédagogie active, développement durable, goûts de élèves…
On ne sait pas pour l’instant qui va devoir assurer quoi. S’il s’agit d’étudier via le prisme de plusieurs disciplines un mouvement culturel cela peut avoir de l’intérêt.
Plus consensuel, l’horaire d’accompagnement dévolu à tous les élèves sur tous les niveaux (avec trois heures hebdomadaires en 6ème) devrait avoir un véritable impact positif sous réserve qu’il soit centré sur l’acquisition des connaissances de base.
Enfin, l’annonce d’une enseignement de langue vivante 2 dès la classe de 5ème est problématique. Il signerait en effet la fin des dispositifs bilangues et des sections européennes, ce qui aurait pour conséquence de renforcer la ségrégation au nom de l’égalité en faisant le lit de l’enseignement privé.
Le SNALC-FGAF défend un enseignement disciplinaire structuré et progressif offrant des parcours variés en fonction des capacités des élèves et permettant des groupes à effectifs réduits pour ceux les plus en difficulté. C’est le sens des propositions que notre organisation soumettra au ministre dans les trois semaines de négociation avant le vote au Conseil Supérieur de l’Education le 10 avril.
Le bureau académique du SNALC-FGAF Réunion