Mars One projette d’emmener des humains sur Mars en 2025 pour fonder un habitat permanent à partir duquel ils pourront vivre et se développer. Les candidats au départ sont conscients qu’il s’agit d’un voyage sans espoir de retour et qu’ils ne reverront donc jamais la Terre. Avant que le premier équipage ne se pose, Mars One aura installé un habitat durable conçu pour recevoir de nouveaux astronautes tous les deux ans.
Victor François, un Réunionnais qui enseignait à Mayotte et qui avait également vécu en Guadeloupe, avait passé avec succès le cap des différentes sélections. Il a d’abord fait partie des 202.586 premiers candidats sélectionnés, puis d’une liste restreinte de 705. Tous les espoirs lui étaient permis.
Malheureusement, les initiateurs du projet ne l’ont pas retenu dans la « short list » des 100 derniers sélectionnés, ceux qui vont avoir la chance de pouvoir débuter l’entraînement physique et psychologique dans une réplique de la future base martienne, et dont la liste a été publiée lundi.
« La forte réduction des candidats est une étape importante pour découvrir qui a vraiment l’étoffe d’aller sur Mars« , a déclaré Bas Lansdorp, co-fondateur et chef de la direction de Mars One. « Ces aspirants martiens présentent au monde un aperçu de ce que seront les explorateurs des temps modernes« .
Les candidats ont été choisis en fonction de leur compréhension des risques encourus, de leur esprit d’équipe et de leur motivation à faire partie de l’expédition.
Les prochains rounds des sélections se concentreront sur la composition des équipes qui seront capables de supporter toutes les difficultés d’une installation permanente sur Mars.
En janvier de l’année dernière, Victor François avait accordé une interview à [Réunion 1ère]urlblank:http://www.la1ere.fr/2014/01/09/victor-francois-23-ans-candidat-pour-mars-de-mayotte-98889.html . Il y avait déclaré : « Depuis tout petit, je suis passionné par l’espace. Quand j’ai vu en juin dernier la publicité de Mars One en me baladant sur internet sur un site scientifique, je me suis dit qu’il ne fallait pas laisser passer cette chance. Je rêve de cette aventure sur Mars. En plus, il y a dans ce projet, l’idée de partager cette expérience à plusieurs. Certes, on y va tout en sachant qu’on ne reviendra pas, mais j’ai l’espoir que technologiquement, il sera possible de revoir la Terre. De toute façon, même s’il n’y a pas de retour possible, je suis partant« .