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Le RSKP fait irruption au conseil municipal de Saint-Denis

Le conseil municipal de Saint-Denis a été marqué par une interruption de séance un peu particulière avec l’intervention de l’association RSKP (Réyoné Soubat Kont Profiter) alors que le maire de Saint-Denis, Gilbert Annette, était en train de parler du classement du chef-lieu au label « Villes et Pays d’Art et d’Histoire ». Une vingtaine de membre de […]

Ecrit par zinfos974 – le samedi 19 novembre 2011 à 10H01

Le conseil municipal de Saint-Denis a été marqué par une interruption de séance un peu particulière avec l’intervention de l’association RSKP (Réyoné Soubat Kont Profiter) alors que le maire de Saint-Denis, Gilbert Annette, était en train de parler du classement du chef-lieu au label « Villes et Pays d’Art et d’Histoire ».

Une vingtaine de membre de cette association, déjà connue pour leur prise de position sur l’Histoire réunionnaise, avait fait parlé d’elle il y a deux semaines en mettant un drap noir sur la statue de Mahé de Labourdonnais, sur le Barachois pour « i[désacraliser les statues des bourreaux qui jalonnent la Réunion avec un incroyable mépris pour les Réunionnais]i », explique un membre du RSKP.

Une séance interrompue ce matin pour demander l’installation d’un monument en hommage aux héros Réunionnais de la liberté. « i[Dans un soucis de rééquilibrer les héritages du passé (…). Nous agissons en toute conscience pour enfin sortir du déni historique]i », souligne le RSKP

b[La mairie écoute mais s’interroge sur la manière]b

« i[Nous demandons qu’une statue en l’honneur d’un Réunionnais symbole de liberté soit installée à dimension égale de celle de Mahé de Labourdonnais. Nous demandons également une meilleure prise en compte de notre culture par le dispositif éducatif de la ville (…). Enfin que les rues qui portent le nom de personnages portant atteinte à l’honneur des Réunionnais comme De Villèle, Lorry…, soient débaptisées et rebaptisées avec le nom de personnages réunionnais servant de références et nous rendre fiers pour aller de l’avant]i », explique-t-il.

Du côté de la mairie on « i[comprend]i » la revendication légitime de la part du RSKP mais on s’interroge sur la « i[manière]i ». « i[Nous sommes en phase avec les revendications de cette association. La mairie de Saint-Denis a pris des engagements dans le sens des revendications, la charte bilingue, la remise au goût de la fête du 20 décembre, un monument en mémoire des esclaves à la Trinité (…). Quand on s’approprie cette cause là on la conduit mais dans le respect. Le maire de Saint-Denis a répondu mais le RSKP n’était pas là]i », explique Monique Orphée, première adjointe.

Le RSKP n’en est pas à son coup d’essai et d’autres « revendications » et « opérations coup de poing » devraient avoir lieu sur l’île.

 

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