« Nous pensons à toutes ces femmes agressées ou tuées et à leur famille », a indiqué le docteur Bellon, à l’occasion d’une conférence de presse donnée ce mercredi matin, à la mairie du Port. Car si Carole, la victime du 11 janvier dernier, s’en est tirée avec 45 jours d’ITT, les derniers événements ont encore prouvé que les violences pouvaient prendre une tournure encore plus dramatique.
Un service d’urgence de sécurité
En plus de manifester un soutien aux personnes concernées, cet événement sera l’occasion pour le médecin de soutenir les actions menées en vue de remettre le commissariat sur pied, mais aussi de demander la mise en place d’un nouveau système.
« Nous voulons un service d’urgence de sécurité », explique en effet Karl Bellon. « Au téléphone, les forces de l’ordre posent de nombreuses questions et mettent parfois une demi-heure à intervenir. Il faut un service qui agisse directement. D’une part ça évite le drame, d’autre part, ça a un effet préventif ». Une proposition saluée par Olivier Hoarau, pour qui la mise en place d’un « service de police nationale adapté avec des moyens nécessaires » s’avère indispensable.
« Cette marche est une démarche citoyenne, pas politique », rappelle tout de même le maire de la ville, qui estime par ailleurs que toutes les associations ont un rôle de prévention à jouer. Pour l’élu, cette mobilisation sera l’occasion d’échanger et de sensibiliser. Il invite « tout le monde » à y participer.