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Le Port: Les bouteilles de gaz partent dans les coffres des voitures

1h20 : Les événements se tassent fort heureusement. La gendarmerie et la police ont repositionné leurs hommes aux extrémités de l’avenue Carpaye. Seuls deux ou trois individus isolés posent encore problème selon le commandement des forces de l’ordre. Ils restent encore en veille au rond-point des danseuses, avant de se replier sans doute définitivement pour […]

Ecrit par – le mardi 19 février 2013 à 21H49

1h20 : Les événements se tassent fort heureusement. La gendarmerie et la police ont repositionné leurs hommes aux extrémités de l’avenue Carpaye. Seuls deux ou trois individus isolés posent encore problème selon le commandement des forces de l’ordre. Ils restent encore en veille au rond-point des danseuses, avant de se replier sans doute définitivement pour cette nuit.

0h50 : Les forces de l’ordre protègent la station-service Engen située avenue Rico Carpaye, toujours et encore. Des bombes lacrymogènes sont envoyées pour disperser les émeutiers qui profitent de la pénombre des immeubles. Scène surréaliste en pleine nuit : des personnes ont été aperçues en train de charger des bouteilles de gaz dans le coffre de leur voiture.

0h30 : Le centre ville du Port semble bel et bien devenu le terrain de jeu des casseurs. Deux d’entre eux ont été appréhendés par les policiers venus en renfort dans la principale rue commercante de la ville. Les rideaux de la librairie de Paris ont été forcés.

0h15 : Les gendarmes mobiles quittent le Sacré-Coeur pour se repositionner sur les nouveaux points d’achoppement en centre ville.

23h50 : Des informations non confirmées font état de dégradations sur un commerce de type PMU situé sur l’avenue Carpaye. En 2012, l’un de ces commerces avait déjà été saccagé par les pilleurs.

La situation est, à cette heure, finalement plus calme que la nuit de lundi sur les autres secteurs. Au rond-point des danseuses, c’est finalement une bataille de position qui anime les deux camps. La situation est également stabilisée entre les deux rond-points Sacré-Coeur et Rivière des Galets. Un fourgon de police est positionné sur le rond point Rivière des Galets. Deux camions transport de troupes des gendarmes sécurisent le secteur aux côtés des policiers. En tout, une vingtaine d’hommes sont présents. A proximité du quartier de la Rivière des Galets accessible par Moulin Joli, les rues sont désertes. Ce calme relatif ne fera pas oublier que les casseurs en ont profité pour faire diversion vers 20h en incendiant la mairie annexe de leur quartier. Les dégâts se chiffreront demain.

23h : Huit camions de transport de troupes positionnés tout autour du rond-point des danseuses font face aux jets sporadiques de projectiles.

L’une des machines a été atteinte par une fusée de détresse à pointe métallique. L’un de ces projectiles a atteint le radiateur d’un des véhicules de transport de troupes des gendarmes mobiles.

Le rond-point des danseuses est comme hier lundi le point d’affrontement privilégié des émeutiers qui ont tout loisir de s’engouffrer dans les ruelles qui longent le début de l’avenue Carpaye.

22h45 : La confirmation est venue des forces de l’ordre postées au rond-point des danseuses : les locaux incendiés dans le quartier de la Rivière des Galets peu après 20h sont bien ceux de la mairie annexe. Celle-ci est partiellement détruite par les flammes.

A 22h20, la situation vire au calme plat au rond-point Sacré-Coeur. Il y a très peu d’agitation et beaucoup moins de badauds que lundi soir. Seul reste visible ce véhicule incendié un peu plus tôt au niveau du rond-point de la Rivière des Galets. Toutes les attentions se concentrent sur l’entrée de ville du Port via le rond-point des danseuses.

22h : Des émeutiers ont décidé de barrer le rond-point des Danseuses au Port. Galets et feux de poubelles contre gaz lacrymogènes… C’est un peu ce qui résume les affrontements qui ont débuté entre ces émeutiers et les forces de l’ordre.

Au niveau du rond point des Danseuses, une quarantaine de jeunes étaient réunis vers 20h à proximité des habitations voisines, avant de disposer des débris inflammables sur la chaussée un peu plus tard. Les forces de l’ordre n’étaient pas présentes sur ce secteur à 21h.

La seule présence policière n’a finalement pas varié depuis ce matin, il s’agit du poste d’observation situé au niveau de l’échangeur Sacré-coeur, au-dessus de la RN1.

Une deuxième nuit d’échanges musclés se dessine au Port.

 

Le Port: Les bouteilles de gaz partent dans les coffres des voitures

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