Les secrétaire généraux du PCR ont été reçus en fin de matinée par une collaboratrice du cabinet du ministère du Travail. Une entrevue d’une demi-heure où, une nouvelle fois, les élus du Parti communiste réunionnais ont exposé leurs propositions et pistes pour sortir de la crise la Réunion.
S’ils ont reçu une écoute attentive, il n’en demeure pas moins que le PCR n’a pas la garantie de voir mis en place leur plan. « Il y a plusieurs enseignements à retenir. Dans le système actuel, force est de constater que le gouvernement est incapable de trouver des solutions pour la Réunion« , rappelle Yvan Dejean.
« On nous a dit qu’il y avait des mesures nationales comme les contrats aidés. On peut en signer trois, quatre ou cinq, mais cela ne résoudra rien. A la Réunion il ne s’agit pas d’un problème conjoncturel, mais d’un problème structurel. Cela fait 67 ans que ça dure. Nous avons besoin de nous réunir et de proposer. On demande à ce que nous expertisions nos propositions et les mettions en place sur une période de 15 ou 20 ans« , poursuit-il.
Bien conscient qu’il n’était directement en face de Michel Sapin, Yvan Dejean a simplement souligné le fait que la collaboratrice du cabinet avait « écouté » sans en dire plus.
Mais le PCR prévient : « La Réunion est assise sur un baril de poudre. Il est évident que le PCR prendra ses responsabilités et descendra dans la rue aux côtés de la population« .