La presse écrite a révélé hier que le PCR figurait à la 9ème place des partis politiques les plus riches de France, devant le MODEM et presque à égalité avec l’UDI !
De quoi mettre dans l’embarras le « Parti des travailleurs« , qui a cru nécessaire d’envoyer un communiqué à la presse dans lequel il explique que cette richesse s’expliquait par le fait que ses élus ont « depuis toujours (…) versé l’intégralité de leurs indemnités au parti ».
Mensonge éhonté !
Un sénateur de la République perçoit une Indemnité mensuelle nette de 5.379,12 €, assure le palais du Luxembourg sur son site. A cela s’ajoute une indemnité représentative de frais de mandat de 6.037,23 € nets par mois pour faire face aux diverses dépenses liées à l’exercice de leur mandat (voiture, loyer, frais de réception…). Cette indemnité n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu. Enfin, il perçoit 7 548,10 € pour la rémunération de ses collaborateurs, somme que nous ne prendrons pas en compte dans notre calcul.
5.379,12 € + 6.037,23 € = 11.416,35 € x 12 = 136.996,20 €. Voila ce qu’a touché net le seul sénateur Paul Vergès en un an.
Or, selon les comptes fournis par le PCR à la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques, la totalité des reversements effectués par les élus du PCR au Parti représente… 11.680 € ! On est loin des 137.000 € que le sénateur Vergès a touché à lui tout seul. Et sans parler des indemnités perçues par les autres élus du Parti. Par exemple, Maurice Gironcel est maire de Sainte-Suzanne et nombre de ses adjoints sont encartés au PCR !
Voilà typiquement le genre de légende que le Parti essaie de nous faire avaler depuis des années. Mais maintenant que les comptes sont publics, la vérité apparait au grand jour…