Après un rassemblement dans le Jardin de l’Etat ce matin, les ex-salariés de l’Arast ont pénétré l’enceinte du Conseil général. Faute d’obtenir un rendez-vous, ils comptent mener leurs actions face à ce qu’ils estiment être « un manque de responsabilité, une insoucience vis-à-vis d’ex-salariés qui se retrouvent avec uniquement les minimas sociaux ou même sans rien« , indique Paul Junot, secrétaire général de la CFTC.
Une rencontre avec des représentants du Département a quand même eu lieu ce matin, « mais le ton est monté face à un représentant peu au fait de la problématique. Et puis, on nous a expliqué qu’il faut attendre que la juridiction statue. Nous ne voulons pas une réponse, mais un débat avec à la clé une solution« , poursuit le syndicaliste.
Pour le Département, « les tentatives d’intimidation ont atteint leurs limites »
Ainsi depuis la fin de matinée, une dizaine d’ex-salariés est sous le hall du Conseil général. Une occupation des lieux qui, si aucune date de rendez-vous n’est proposée d’ici là, pourrait se prolonger pour la nuit…
De son côté, le Conseil général a envoyé un communiqué de presse rappelant bien que « les contentieux liés à la liquidation judiciaire de l’Arast sont en cours devant les juridictions, depuis maintenant deux ans. Il convient de ne pas interférer dans le débat judiciaire et de laisser les juridictions statuer« .
Par ailleurs, le Département n’hésite pas à écrire que « les tentatives d’intimidation ont atteint leurs limites. Le Département ne tolérera aucune voie de fait, et exercera toute action appropriée pour faire respecter le droit. »