Le CESER se penche sur l’avenir de l’AFPAR
L’univers souvent opaque et cafouilleux de la formation professionnelle (initiale ou permanente ) a longuement occupé, mardi, les débats du CESER (Conseil économique, social et environnemental régional) animés par son président, Jean-Raymond Mondon. L’institution consultative devait rendre son avis sur les orientations budgétaires du conseil régional, qui élabore, actuellement, son budget primitif 2014, devant être […]
Ecrit par zinfos974 – le mardi 05 novembre 2013 à 14H45
L’univers souvent opaque et cafouilleux de la formation professionnelle (initiale ou permanente ) a longuement occupé, mardi, les débats du CESER (Conseil économique, social et environnemental régional) animés par son président, Jean-Raymond Mondon.
L’institution consultative devait rendre son avis sur les orientations budgétaires du conseil régional, qui élabore, actuellement, son budget primitif 2014, devant être soumis au vote des élus, le 12 décembre prochain. Sur ce point de l’ordre du jour, les remarques ont été peu nombreuses.
Seul le chapître « Formation professionnelle et apprentissage » a donné lieu à des échanges entre membres du CESER. L’AFPAR (Association pour la Formation Professionnelle des Adultes à la Réunion), sous tutelle de la Région, depuis la décentralisation des années 80 doit, prendre le statut de SPL (société publique locale). Si Ivan Hoareau (CGTR) s’est inquiété de ce que deviendrait le paritarisme dans le futur organisme, Georges-Marie Lépinay, lui, s’est interrogé sur le devenir de l’accompagnement des stagiaires (ou postulants) par des sociologues et des psychologues.
Bref, le CESER est soucieux de connaître les modifications de fonctionnement, de gouvernance, voire de missions qui pourront découler du changement de statut.
Des réponses leur seront sans doute apportées dans deux semaines, lors d’une prochaine assemblée du CESER. « Nous aurons alors communication d’un rapport sur la gestion prévisionnelle de l’emploi et sur la formation professionnelle », a indiqué Jean-Raymond Mondon.
Les débats risquent d’être riches et révélateurs, lorsqu’on sait que La Réunion ne compte pas moins de 640 organismes de formation, qui disposent tous d’un agrément délivré par une autorité publique, que ce soit l’Etat ou les collectivités. Et Georges-Marie Lépinay a déjà donné, mardi, le ton des discussions à venir : « Certaines structures publiques sont vides et nous avons ici des gens qui vendent de la formation professionnelle, comme d’autres vendent des pistaches ».
JNF