Dans un hémicycle presque vide, les députés ont voté à main levée le budget 2015. Ce budget prévoit la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu et prévoit un déficit public de 4,1% du PIB.
Le texte prévoit également un taux de croissance de 1%, 7,7 milliards d’euros d’économies sur les dépenses de l’État et 3,7 milliards pour les collectivités territoriales. Soit un total de 21 milliards d’euros d’économies avec les 9,6 milliards réalisées sur la Sécurité sociale en 2015.
Pour le secrétaire d’État au Budget, Christian Eckert, ce vote final marquait la fin d’un « marathon budgétaire » de trois mois avec les parlementaires.
Le texte avait en effet rencontré l’opposition de l’UMP, de l’UDI et du Front de gauche, le soutien de la majorité du PS et les réticences des écologistes, de certains socialistes et parfois des radicaux de gauche.