J’ai revu dans un flash un peu du temps jadis,
Où le ciel était bleu et la mer émeraude.
Mon doux cœur agité s’égayait en maraude,
Cherchant en toute fleur un goût de paradis.
J’ai revu tout là bas de merveilleux jeudis
Dans des étés lointains à l’atmosphère chaude.
Mon âme sincère rejetant toute fraude,
S’en allait joyeuse vers ces après midis
Tant désirés. Alors, sur ce vieux pont de bois
Jeté sur les galets en tant que barachois,
J’arpentais tout ému, au milieu de la foule,
Ce beau passage usé par les vents impétueux,
De nombreux cyclones, de la subite houle ;
Je sentais s’élever des désirs amoureux.
Max Fauvette.
10 05 2010.