Faut-il ou non se mettre en grève ? C’est la question que pose dès aujourd’hui l’intersyndicale (CGTR, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) aux salariés sur les chantiers. Une tension plus que palpable s’est installée entre le patronat et l’intersyndicale lors de la dernière NAO (Négociation annuel obligatoire) lundi dernier.
La FRBTP et la Capeb ont annoncé que le patronnat n’accorderait que 1% d’augmentation des salaires alors que lors d’une réunion le 6 mars dernier, il aurait accepté, selon l’intersyndicale, de prendre l’inflation comme base de négociation, soit au moins 2%.
L’année dernière, alors que la Réunion subissait déjà la crise dans le secteur du BTP, l’intersyndicale avait obtenu 2,5% d’augmentation des salaires. Elle souhaite aujourd’hui que les pouvoirs publics interviennent pour établir la médiation entre les deux partis. Si le patronat reste sur sa position et ne révise pas à la hausse ses propositions, « c’est sûr qu’on descendra dans la rue », affirme l’intersyndicale.
Une nouvelle rencontre est prévue demain avec le patronat, mais l’intersyndicale hésite pour le moment à répondre présent.