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Le 25 novembre 2014 dîtes non aux violences faites aux femmes

Chaque année, des organisations et associations de lutte contre les violences s’organisent et s’unissent autour de la journée d’action pour l’élimination de la violence envers les femmes et cette année encore les chiffres parlent d’eux-mêmes :  •    plus de 216 000 femmes victimes de violences commises par leur partenaire,  •    86 000 femmes victimes de […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 24 novembre 2014 à 10H02

Chaque année, des organisations et associations de lutte contre les violences s’organisent et s’unissent autour de la journée d’action pour l’élimination de la violence envers les femmes et cette année encore les chiffres parlent d’eux-mêmes : 

•    plus de 216 000 femmes victimes de violences commises par leur partenaire, 
•    86 000 femmes victimes de viol ou de tentative de viol, 
•    contre seulement 10% de plainte. 

Nous savons tous que ces violences inacceptables se  présentent sous diverses formes :

•    physique, psychologique, verbale, économique, même sexuelle

et qu’elles ont malheureusement de très lourdes conséquences notamment sanitaires, économiques et sociales.  Qu’il est consternant  de voir que nous en sommes encore à nous mobiliser afin que cette violence faite aux femmes soit éliminée !

Se battre pour l’émancipation de toutes les femmes et de ces violences ne doivent plus être ni une fatalité ni un tabou. Réfléchissons collectivement à la signification  de cette lutte menée et à celles qui restent à faire pour une réelle reconnaissance des droits des femmes car ces violences sont l’expression la plus grave des inégalités entre les femmes et les hommes. 

Un numéro anonyme, métropole et DOM ( gratuit depuis un fixe et un portable ), disponible sept jours sur sept, est à votre disposition : 

•    le 3919 « Violences Femmes info », 

et que plusieurs mesures de la loi du 24 mars 2014 ( loi  pour l’accès au logement et un urbanisme rénové ) permettent dorénavant de prendre en compte les besoins des victimes, à savoir :

•    La demande de logement social est désormais prise en compte dès lors que le juge aux affaires familiales est saisi.
•    L’existence d’un bail au nom du couple ne fait plus obstacle à l’attribution d’un logement social à l’un des deux conjoints. 
•    L’ancienneté de la demande de logement social est conservée même si cette demande a été antérieurement présentée par les deux membres du couple. 
•    Et enfin, les organismes de logement social sont désormais habilités à louer à titre subsidiaire des logements en vue de fournir des places d’hébergement d’urgence ou d’hébergement relais.

Je termine ce courrier en vous invitant à la marche lumineuse  organisée par le CEVIF ce mardi 25 novembre de la Place Ramgoolam à la stèle du Jardin de l’Etat de 19H00 à 20H00 en mémoire de toutes nos sœurs qui sont partis trop tôt. 

Sophia FERRERE

 

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