16.000 projectiles, 5 à 6 tonnes de matériel et 100.000 euros… pour un spectacle de 30 minutes. Les préparatifs pour le feu d’artifice du 14 juillet ont commencé et mobiliseront 10 personnes sur trois jours.
50.000 personnes sont attendues au Barachois lundi soir pour l’occasion. « C’est une date importante et on a envie de faire la fête, affirme Sonia Bardinot, déléguée à l’animation à la mairie de Saint-Denis. Le coût de ce spectacle féerique revient à deux euros par personne ».
Le thème est celui de la « pub », avec des feux d’artifices rythmés à la musique des pubs les plus connues. « Il y aura des mélodies que nous connaissons tous, de publicité de voitures, de parfums… » explique Hassen Bangui, le chef de tir de la société qui organise le spectacle depuis plus de 10 ans. Après 4 à 5 mois de préparation, la « chorégraphie » est prête et le réseau informatique installé. Il n’aura plus qu’à appuyer sur un bouton pour que les explosions s’enchaînent comme prévu.
« S’il y a un peu de pluie, nous pouvons quand même lancer le spectacle. Mais ça devient inquiétant s’il y a de grandes averses et surtout du vent. A partir de 55 km/h, le vent est trop puissant pour assurer la sécurité des spectateurs. Mais lundi c’est un vent de 17 km/h qui est prévu ».
La réglementation est stricte. 130 mètres de périmètre sépareront le public des feux d’artifices. « Nous sommes aussi régis par les lois européennes concernant l’environnement, ajoute Hassen Bangui, de nombreux produits chimiques sont maintenant interdits et les cartons qui retombent sont biodégradables ». Il assure que les produits chimiques encore utilisés sont consommés lors de l’explosion.
Le feu d’artifice de Saint-Pierre aura lieu demain, et d’autres sont prévus dans de nombreuses communes de l’île. Mais le plus impressionnant reste celui de Saint-Denis qui « dure aussi longtemps que celui à Paris », précise Hassen Bangui.
