A l’occasion du lancement de la semaine Européenne du Développement Durable qui se déroulera du 30 mai au 10 juin, le Préfet de la Réunion, Dominique Sorain était entouré d’une centaine d’acteurs du développement durable (entreprises, particuliers, associations, établissements scolaires, collectivités locales, administrations..) pour inaugurer l’événement autour d’un point presse au parc de la Providence.
Cette cuvée 2016 est axée autour d ‘une multitude de projets : expositions, animations, conférences, actions concrètes, villages. La Réunion a souhaité mettre un point d’honneur sur le volet énergie.
« L’environnement c’est sur le long terme »
» Un tiers de l’électricité qui relève du renouvelable, ce qui confère à la Réunion une très bonne place. La revalorisation tout en créant de l’emploi […]. La mobilisation doit être prolongée sur le long terme et pas sur une semaine uniquement » tient à souligner le Préfet de la Réunion.
Alain Armand, adjoint au maire de Saint-Denis a indiqué » aimer la terre est un acte d’engagement pour que nous aime nout tout’ , la Réunion est souvent donnée en exemple mais faut continuer à l’être. »
Un des exemples cités tout au long de cette conférence reste le bois de goyavier, souvent montré en exemple en raison de sa transformation réussie. A la base simple peste végétale, il est maintenant retraité afin d’être utilisé pour le mobilier et pourrait « presque être classé dans la catégorie bois noble » selon Alain Armand. .
« Réfléchir à ses habitudes de consommation »
M. Jean-Paul Benteux, inspecteur d’académie pense « selon moi il y a encore peu de projets solidaires liés à l’environnement ». D’où la nécessité de traiter le problème à la racine et cela commence par l’éducation. Un programme a été mis en place du CM1 à la 6eme avec des approches du développement durable.
Pour M. Jean- Luc Morisse Président de Granddir, Groupement régional des Acteurs de l’Education à l’Environnement pour un Développement Durable de l’île de la Réunion préfère insister sur la thématique de la connaissance « mieux connaître l’environnement c’est réfléchir à ses habitudes de consommation, le tri sélectif c’est très important et cela devrait être automatique, c’est loin d’être le cas ».
Tous sont unanimes sur l’importance d’une prise de conscience collective et pas uniquement personnelle.