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Laissez-vous G.U.I.Der par la danse !

Le G.U.I.D, comprenez le Groupe Urbain d'Intervention Dansée, a posé hier ses valises sur l'île. Pendant une semaine, les six danseurs de la troupe sillonneront nos routes afin d'offrir des spectacles vivants et rythmés, entre autres aux écoliers. Vous aurez peut-être la chance de les croiser dans des espaces urbains choisis à l'improviste, selon l'humeur, par le groupe de jeunes danseurs.

Ecrit par Ludovic Grondin – le vendredi 12 novembre 2010 à 15H38

Ils s’appellent Déborah, Solène, Gaël ou encore Martin, ils ont la vingtaine et une énergie communicative. Leur talent, faire exprimer leurs corps avec l’appui scénique d’objets détournés de leur utilisation principale. Vous trouverez aisément des béquilles normales ou d’autres greffées aux fessiers des pantalons, une sorte de fabrication maison.

La troupe G.U.I.D est née de l’imagination débordante du chorégraphe Angelin Preljocaj (45 chorégraphies en 25 ans d’existence que ce soit pour des tableaux solo ou en grandes formations). Mais c’est en 1998 que les premiers danseurs de G.U.i.D, qui est une émanation du « guide » chorégraphe, donnent leurs premières représentations, tout d’abord limitées aux frontières de la région Provence Alpes Côte d’Azur.



Gares, places de marchés ou cours d’écoles sont leurs terrains d’expression

« Depuis un peu plus d’un an, c’était décidé, nous allions nous donner en spectacle un peu partout dans le Monde », dit fièrement Guillaume Siard, le responsable artistique du Groupe Urbain d’Intervention Dansée.

 

En métropole, les danseurs peuvent aussi bien se représenter dans n’importe quel espace public propice aux chorégraphies. Gares, places de marchés ou encore les cours d’écoles, ils connaissent. Ce qu’ils connaissent un peu moins, c’est la pelouse du stade de Domenjod sur laquelle ils ont mêlé chorégraphies de groupes ou individuelles sur fond de musiques actuelles ou classiques.

Devant les différentes scènes du ballet, la marmaille de l’école d’à côté venue en voisine reste impressionnée. D’ailleurs, à la fin du spectacle, les enfants n’ont pas hésité à questionner, tout intéressés qu’ils étaient, sur le travail nécessaire à la mise en place d’un tel spectacle. Guillaume Siard, en craignant de décourager d’éventuelles vocations, n’en reste pas moins lucide : « les danseurs que vous voyez s’entraînent sept heures par jour ». Bref, vous l’aurez compris, ces derniers ont dépassé depuis longtemps le stade de la danse de loisirs. Ils n’en demeurent pas moins des intermittents du spectacle, la case départ obligée pour un faire un métier.

La vocation commence très jeune

D’ailleurs, parmi les questions du jeune auditoire, les danseurs révèlent tour à tour les âges auxquels ils ont débuté. Pêle-mêle, certains des danseurs ont commencé à l’âge de 6 ans, d’autres à 8, autant dire à peine plus âgés que les écoliers de Domenjod devant qui ils se sont produits. De quoi susciter sans doute des vocations à ces derniers. Il n’est pas trop tard.

Après Bamako au Mali, il y a une semaine de ça, le Groupe Urbain d’Intervention Dansée a prévu de rester sous nos cieux pendant une semaine. Le temps de donner à rêver aux yeux des écoliers ou des passants. Laissez-vous entrainer.

 

 

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