Expulsée du dernier conseil municipal de La Possession, Marie-Andrée Lacroix Faveur réplique. Entourée des conseillers municipaux de « l’opposition plurielle » comme ils se présentent eux-mêmes, l’élue porte plainte auprès du procureur de la République pour exercice abusif du pouvoir de police par le maire, à l’encontre d’un élu dans l’exercice de ses fonctions délibératives.
Le 13 novembre en séance du conseil municipal, l’élue d’opposition prend à maintes reprises la parole sans y être invitée. Trois avertissements plus tard, Marie-Andrée Lacroix-Faveur se verra intimée l’ordre de quitter la salle par la police municipale.
Selon l’opposition, la jurisprudence retient que le pouvoir d’expulsion prononcé à l’encontre d’un élu est une mesure d’une exceptionnelle gravité qui ne peut être envisagée que dans des cas de violence ou de voie de fait.
Le groupe des élus d’opposition du conseil municipal « dénonce très fermement les pratiques du pouvoir exercé par madame Miranville depuis qu’elle est investie de sa fonction de maire ». Ces élus reprochent à cette dernière de recourir à « des pratiques du pouvoir d’un temps révolu, où l’on est plus sous l’ère d’une république démocratique mais bien sous l’ère nouvelle d’un pouvoir politique autocratique et narcissique. »