L’affaire a été renvoyée mais nous la citons pour l’anecdote.
Yanis Brandon est déjà très connu de la Justice française pour des faits d’abus de confiance, de travail dissimulé, de gestion d’entreprise commerciale alors qu’il est sous le coup d’une interdiction judiciaire d’exercer cette profession.
Cette fois encore, il était poursuivi pour des faits analogues commis en 2009 et 2010 à Saint-Pierre. Une fois encore, ce triste sire fait un pied-de-nez aux autorités en ne venant pas à la convocation qui lui a été adressée. Motif : il est en métropole. Pas depuis bien longtemps d’après ce qui nous a été rapporté. De là à dire que ce motif n’est qu’un prétexte, il y a un pas que d’aucuns franchiront peut-être ?
Ce qu’il y a de surprenant, c’est que l’une des victimes des agissements de cet énergumène, M. Jean-Michel Jacquemin, est venue… de New Dehli où cette personne réside.
« J’ai fait 7000 kilomètres alors que je me doutais bien que M. Brandon ne serait pas là. Ce n’est pas la première fois qu’il ne se rend pas aux convocations qui lui sont adressées. Mon voyage à lui seul me coûte déjà 800 euros ».
M. Jacquemin a tenu à remettre au tribunal toutes les pièces justificatives relatives à ses préjudices, y compris une reconnaissance de dette signée de la main de M. Brandon, d’un montant de 3500 euros quand même.
Le tribunal a ordonné le renvoi de l’affaire, accédant à la demande de la défense. M. Jacquemin s’en est allé reprendre l’avion de New Dehli, où il réside, en précisant qu’il ne pourrait être là en octobre pour la nouvelle audience.
Ce que la présidente Peinaud a admis avec le sourire.