C’est au tour de Monseigneur Aubry de réagir à la [destruction de la statue de la Vierge au Parasol]urlblank:http://www.zinfos974.com/Destruction-de-la-Vierge-au-Parasol-Pour-le-maire-de-Ste-Rose-c-est-un-acte-humain_a66602.html , située au Grand Brûlé, à Sainte-Rose.
Pour l’évêque de La Réunion, « c’est une désolation. Beaucoup de chrétiens sont choqués à juste titre par cette destruction« , nous indique-t-il.
« Laissons l’enquête de la gendarmerie suivre son cours. Pour nous, il y a trois hypothèses. Soit il s’agit d’une dégradation naturelle, soit il y a eu un acte de malveillance, soit c’est quelqu’un qui a perdu la raison« , poursuit Gilbert Aubry.
L’évêque de La Réunion estime tout de même qu’il faut « savoir raison garder ». « Il y a des sujets beaucoup plus dramatiques que l’histoire de la statue. Le plus important, ce n’est pas la statue, c’est la personne de Marie », ajoute-t-il.
Bien conscient que la statue de la Vierge au Parasol « est un symbole fort pour tous les Réunionnais et en particulier pour les habitants de Sainte-Rose« , l’évêque de la Réunion est favorable à ce qu’elle soit remplacée. La tâche devrait être d’autant plus aisée qu’une réplique de ladite statue a été réalisée en 2012.
Désormais, il appartient « au conseil paroissial de Sainte-Rose de décider comment va être réalisée la copie de la statue« , explique Mgr Aubry. « Il est indispensable qu’il y ait au final deux statues : l’une au Grand-Brûlé, sur le site historique, et l’autre à côté de l’Église de Notre Dame des Laves, comme c’est le cas actuellement« , indique Mgr Gilbert Aubry.
Gilbert Aubry ne voit par ailleurs pas d’un mauvais œil l’apport d’une possible aide formulée par la municipalité de Sainte-Rose, comme l’a d’ailleurs expliqué sur notre site le maire de la commune, Bruno Mamindy-Pajany. Compte-tenu de « l’aspect patrimonial » et de l' »élément touristique » qu’engendrent cette statue, l’évêque indique qu’il « ne refusera pas une aide du conseil municipal si celle-ci est apportée« .