S’appuyant sur le fait que plus 6.000 contrats aidés ont été intégrés à la fonction publique en métropole, que plusieurs de leurs collègues ont également été titularisés à La Réunion suite à une décision de justice, les 1.500 assistants d’éducation, dont la plupart ont 10 ans d’ancienneté, demandent à leur tour leur intégration.
Mais à entendre Marie-Doriane Dijoux, porte-parole du collectif des assistants d’éducation, au sortir de la préfecture, la réponse du représentant du secrétaire d’Etat à l’Outre-mer « est une insulte. Il nous a dit qu’il est au courant que des personnes ont été intégrées, mais il leur faut vérifier qui a bénéficié de cette loi, pour savoir si nous aussi, nous y avons droit. Comment se fait-il qu’en métropole tout le monde a été titularisé, et qu’à La Réunion, il faut une étude cas par cas, avant l’intégration ? Qu’est-ce qui explique ce traitement particulier pour nous ?”.
La préfecture devrait s’adresser au Rectorat pour avoir les critères de chaque contrat, et déterminer ensuite qui entrent dans le cadre de la loi du 26 juillet 2005. Des démarches qui devraient sans doute prendre du temps.
De leur côté, les assistants d’éducation n’entendent pas baisser les bras. Ils se réuniront mercredi prochain à 14h30, au parc du 20 décembre, à Saint-Leu. Les contrats précaires ont pour objectif de durcir leur mouvement.