Une réunion cruciale s’est tenue cet après-midi en préfecture en présence d’une délégation de l’AMDR (Association des maires de la Réunion), du Pôle emploi et de l’Etat. Objectif, répondre à la demande de maintenir l’enveloppe de contrat aidés initialement prévue. Les maires des communes de la Réunion ont demandé 1.900 emplois aidés pour assurer la rentrée.
Après plus de deux heures de réunion, les maires sont ressortis sans obtenir ce qu’ils désiraient. L’Etat a débloqué 933 contrats aidés auxquels se sont ajoutés 300 contrats du Conseil général, comme l’avait annoncé Nassimah Dindar. En tout ce sont 1.233 contrats qui ont été mis sur la table pour permettre que la rentrée scolaire se fasse en toute « sécurité » pour les services de l’Etat.
Mais « le compte n’y est pas« , précise Roland Robert président de l’AMDR et maire de la Possession et qui a une nouvelle fois maintenue l’intention de ne pas procéder à la rentrée scolaire jeudi prochain. « La sécurité des enfants ne serait pas assurée« , explique Daniel Gonthier, maire de Bras-Panon.
« La rentrée n’aura pas lieu tant que l’on aura pas les contrats demandés. Sinon ce sera une rentrée au rabais (…). Nous voulons une rentrée normale et il nous manque encore un millier de contrats« , précise Roland Robert. Aucune autre réunion n’est pour le moment prévue entre les services de l’Etat et l’AMDR. Cette dernière doit rencontrer les fédérations de parents d’élèves demain pour leur exposer la situation.
Les maires ne ferment pas la porte à un éventuel accueil des enfants en remplacement de la rentrée prévue ce jeudi.