Zinfos vous révélait ce [lundi 26 octobre]urlblank:http://www.zinfos974.com/Quand-TAK-se-mele-de-football-et-veut-la-tete-du-nouveau-president-de-la-Ligue_a92825.html que des tractations – avec un curieux mélange des genres football et politique – s’opèrent pour renverser le tout nouveau président de la Ligue de foot Noël Vidot.
Des présidents de clubs viennent de nous faire parvenir un document on ne peut plus explicite que certains d’entre eux ont reçu ces derniers jours. Ce document les invite à signer une motion de défiance vis-à-vis de l’équipe fraîchement élue à la tête de la Ligue réunionnaise de football. Selon nos informateurs, cette fameuse motion de défiance était déjà dans les starting-blocks, du côté de Saint-Joseph, avant même le dimanche d’élection… le 4 octobre.
Cette manœuvre pilotée par les lieutenants de l’ex-président Yves Etheve vise à provoquer de nouvelles élections si toutefois un certain nombre de critères venaient à être respectés.
Les statuts de la FFF sont clairs. L’assemblée générale peut mettre fin au mandat du comité de direction avant son terme normal si elle est convoquée à cet effet à la demande du tiers de ses membres représentant au moins le tiers des voix. Des conditions supplémentaires sont évidemment requises le jour du scrutin.
Au-delà de cette éventualité, la question qui revient sans cesse dans la bouche de certains présidents de clubs tient dans l’incroyable activisme de l’entourage de l’ex-président pour faire capoter l’équipe Vidot. « Pourquoi un tel acharnement contre cette nouvelle équipe ? » Mais aussi « pourquoi des hommes politiques s’en mêlent ? » Au Tampon comme à Saint-Pierre.
La réussite d’une motion de défiance à ce stade de l’installation du bureau de la Ligue reste quant à elle à relativiser sur un plan strictement légal. Trois semaines seulement après son arrivée, l’équipe de Noël Vidot s’empare à peine des dossiers du football local et pour nos observateurs du foot péi, aucune mesure prise en si peu de temps ne peut être exploitée par le camp adverse dans le cadre d’une motion. En somme, le nouveau bureau de la LRF et les employés de l’institution n’ont procédé qu’à de la gestion courante depuis trois semaines. Cet activisme dans le camp d’en face interroge d’autant plus que de nouvelles élections doivent de toute façon se tenir en fin d’année 2016. Pourquoi donc précipiter un nouveau vote avant ce terme ?
Un détail pourrait à tout hasard expliquer cette tentative de renversement. Le comité directeur de la LRF vient de donner pouvoir à un cabinet qui sera chargé de mener l’audit financier de la structure. Mandat a été donné mardi dernier 20 octobre…
