La délégation représentante des ex-salariés de l’Arast a été reçu par le secrétaire général de la Préfecture Michel Theuil hier, en présence du directeur du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle Jean-François Dutertre et de Christian Meurin, directeur de la Drass. Il a été acté que l’AGS payera l’équivalent d’un mois de préavis aux salariés qui n’ont pas signé la CRP, soit une action sociale d’un montant de 620.000 euros au total.
Une aide de 1.000 euros du Conseil général sera versée par la CAF mais en liquide pour éviter que cette aide d’urgence ne soit absorbée par les dettes sur le compte bancaire. Si l’ex-salarié de l’Arast est en difficulté avec son bailleur social, il suffira de lui faire un courrier, en précisant sa situation d’ex-salarié de l’Arast. Le dossier sera gelé jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée pour régulariser la situation. Pour les coupures d’eau et d’électricité, les ex-salariés pourront demander l’intervention de la préfecture.
Sur la question du guichet unique pour les ex-salariés de l’Arast, seul le Conseil général peut être le superviseur général d’un dispositif auprès duquel les ex-salariés en difficulté pourraient régler l’ensemble des factures impayées depuis la liquidation de l’Arast. « Mais le dialogue est rompu » regrette Paul Junot de la CFDT. « Elle refuse de nous rencontrer » ajoute t-il.
Le Préfet regrette que les engagements pris par le Conseil général dans un courrier en octobre 2009 (courrier largement reproduit hier par Zinfos) d’assurer la continuité des activités de l’Arast ne soient pas respectés, indique Paul Junot.
« L’IGAS fera une enquête rapide » rapporte le syndicaliste, tandis que Valérie Bénard demande à ce que les ex-salariés y participent. L’enquête définira les responsabilités du Conseil général dans la mauvaise gestion financière de l’ARAST.
La préfecture saisira la Chambre régionale des comptes pour savoir si le Conseil général a utilisé à bon escient son devoir de contrôle de l’utilisation des subventions versées.